Braided Words: Re-storying Holocaust Testimony through Indigenous-Jewish Dialogue

Year of Publication: 2025

Author: Krista Collier-Jarvis, Jason Chalmers

Publication Source: Canadian Jewish Studies / Études juives canadiennes

Journal Volume/Issue: Vol. 40

Category: ,

DOI: https://doi.org/10.25071/1916-0925.40415

Keywords: decolonization, Holocaust, Indigenous Métissage, material culture, methodological braiding, Indigenous-Jewish relations, storytelling

This article explores how material culture and shared testimony can be the basis for relationship-building between Indigenous peoples and Jews in Canada. It relies on Indigenous Métissage, a decolonizing methodology that uses artefacts to re-story Indigenous-settler relations. Drawing on their experiences as intergenerational survivors of the Holocaust and of Residential Schools, the authors apply this practice to the wartime diary of Melania Weissenberg, a Polish Jew who survived the Holocaust and immigrated to Canada as a war orphan in 1948. By exploring key points of entanglement, the authors create a braid wherein Mi’kmaw and Jewish narratives overlap, intersect, and knot together. This sort of dialogue can illuminate the structures and processes of settler colonialism while beginning to transform Indigenous-settler relations. Although the analysis addresses histories and legacies of genocide, it also shows how Indigenous and settler experiences are related through tradition, place, and memory.

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Cet article explore comment la culture matérielle et le témoignage partagé peuvent être la base de l’établissement de relations entre les peuples autochtones et les Juif.ves au Canada. Il s’appuie sur le métissage autochtone, une méthodologie de décoloni-sation qui utilise des artefacts pour retracer les relations entre les Autochtones et les colons. S’appuyant sur leurs expériences en tant que survivants intergénérationnels de l’Holocauste et des pensionnats, les auteurs appliquent cette pratique au journal de guerre de Melania Weissenberg, une juive polonaise qui a survécu à l’Holocauste et a immigré au Canada en tant qu’orpheline de guerre en 1948. En explorant les points clés de l’enchevêtrement, les auteurs créent une tresse dans laquelle les récits mi’kmaq et juifs se chevauchent, se croisent et se nouent. Ce type de dialogue peut éclairer les structures et les processus du colonialisme de peuplement tout en com-mençant à transformer les relations entre les Autochtones et les colons. Bien que l’analyse aborde les histoires et les héritages du génocide, elle montre également comment les expériences des Autochtones et des colons sont liées par la tradition, le lieu et la mémoire.